Tumulus fleurs : les fleurs éco-responsables
Cultiver des fleurs en Belgique ? C'est possible ! Il suffit juste d'arrêter notre regard au détour d'un rond-point, d'une ruelle ou des rebords de fenêtre. Et pourtant, on constate que 95% des fleurs vendues sur les échoppes de marché ou en magasin sont importées du bout du monde. Des fleurs qui ont un coût écologique plus qu'important… Avec l'envie de recréer une production de fleurs locale, de saison et éco-responsable, Benjamin Brone a créé Tumulus Fleurs. Close Up sur cet artisan made in Ardenne.
Source : Facebook de Tumulus Fleurs
Tumulus Fleurs, un concept local
Benjamin Brone est un journaliste de profession qui a choisi d'amener un petit plus à sa carrière pour être en phase avec ses convictions et sa philosophie de vie. C'est alors que Tumulus Fleurs voit le jour.
Notre éco-floriculteur s'est lancé dans la production de fleurs locales et de saison à Oteppe dans la commune de Burdinne en région liégeoise. Il exploite une petite surface de 300m² à deux pas du Tumulus de Vissoul.
Le concept a déjà séduit de nombreux adeptes mais également des entreprises avec qui il a pu passer des partenariats. Il ambitionne de développer la vente auprès des fleuristes dès l'année prochaine.
Il est possible de lui commander des fleurs via sa page Facebook et Instagram.
Source : Facebook de Tumulus Fleurs
Tumulus Fleurs, un mouvement inspiré du Slowflower
Benjamin Brone avec sa production de fleurs locales et de saison est un défenseur du mouvement slowflower. Mais qu'est-ce que c'est ?
Le slowflower est un mouvement né au Royaume-Uni et popularisé aux Etats-unis, il consiste à revenir à une production de fleurs locale, de saison et éco-responsable.
Une empreinte écologique beaucoup trop importante
A l'heure actuelle, acheter ou offrir des fleurs est un réel désastre écologique. En effet, chez les fleuristes, on constate que 95% de leur marchandise est importée au mieux des Pays-Bas mais souvent elles proviennent d'Amérique du latine, d'Afrique du Sud, … De plus, les fleurs une fois coupées, sont réfrigérées et transportées par bateaux cargo ou par avion.
Un modèle économique local
Le modèle économique du slowflower repose sur la réduction des trajets des fleurs. En relançant et valorisant, la production locale, le slowflower tend à réduire au maximum les intermédiaires entre les producteurs et les vendeurs.
Les fleurs sont cultivées selon les normes environnementales, sans pesticides ou autres. Le plastique est banni et remplacé par des emballages en craft, en papier ou autres. Tout est pensé en cohérence, conçu éco-responsable.
Et pour l'hiver ?
Pas de problème, les fleurs fraîches peuvent être vendues de mai à octobre et le reste de l'année, les éco-floriculteurs peuvent proposer des fleurs séchées, très à la mode aujourd'hui en décoration.
Source : Facebook de Tumulus Fleurs
Et si, on changeait nos habitudes ?
A l'heure actuelle, nous tentons tous de fournir des efforts pour réduire notre consommation de CO2. Nous achetons des fruits et légumes locaux, favorisons les commerces de proximité, … Aujourd'hui, il est possible de faire de même avec les fleurs.
Les fleurs issues du slowflower peuvent être parfois un peu tordues, imparfaites mais elles sont tout aussi colorées et parfumées que les fleurs importées. De plus, elles présentent le plus bel avantage d'être sauvage, authentique.
Quoi de mieux pour décorer une table, remercier sa mamie ou faire plaisir à sa dulcinée qu'un bouquet de fleurs 100% belge ! Alors, foncez chez Tumulus Fleurs !
Source : Facebook de Tumulus Fleurs
On ne cessera d'être étonné par la diversité de la floriculture belge, de ses parfums et de ses couleurs. Et si, on privilégiait le produit belge et ardennais dans l'alimentaire tout comme dans la décoration ?
Coline, Guideo
